Philippe Georges

en attente de textes

Règlement de comptes prix des lecteurs 2019

Posté par on 26 / 06 / 2019 de Orteil d'Or 2019, Philippe George | 0 commentaire

Règlement de comptes… Il était le Chef. Il avait changé de statut petit-à-petit et délicatement. Il avait découvert par touches progressives et bienfaisantes, que s’était installée en lui, peut-être en raison d’un âge et d’un physique enfin affirmés, la nécessité intransigeante de s’imposer, de régenter, de gouverner. Il se sentait à son apogée. Il était Chef. C’était pour lui une grâce, une jouissance. Mélanie paraissait forte , mais depuis qu’elle côtoyait le Chef tous les jours, elle avait extériorisé...

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La Passerelle

Posté par on 27 / 06 / 2018 de Orteil d'Or 2018, Philippe George | 0 commentaire

La Passerelle Les matins se ressemblent dans la petite ville bourguignonne. Le réveil est lent, engourdi. Comme si les habitants et les rues préféraient rester endormis . L’homme se laissait glisser vers la rivière, promenade quotidienne du lever du jour pour apaiser l’habituelle insomnie. Toujours les mêmes pas en pointillé sur les pavés inégaux, le cerveau embrumé. Il ne déviait jamais de son itinéraire matinal. Rue des Bons Enfants, rue Sous Murs et arriver exactement sur la Passerelle qu’il franchirait peut-être sans...

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Le poète et l’amer

Posté par on 28 / 06 / 2017 de Orteil d'Or 2017, Philippe George | 0 commentaire

Orteil d’Or 2017 : Le poète et l’amer Dans sa correspondance, Hemingway écrit « J’ai une sacrée bonne histoire » Dans ma légère et modeste vie d’écriture, je cherche désespérément la bonne histoire. Je croyais avoir trouvé la bonne méthode. Entre deux nouvelles boiteuses et non abouties il me fallait créer un terreau sur lequel se posent des brindilles, des feuilles mortes, des plumes d’oiseau, du varech breton. Il fallait que mon esprit tortueux et surchargé se réanime après chaque nouvelle histoire. Mon...

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Celle qui passe

Posté par on 16 / 02 / 2016 de Philippe George, Poesie | 0 commentaire

Celle qui passe Tant de lourd fracas dans la rue folle Légère et fine les yeux dessinés noirs Une fille passe et mon cœur s’affole La détresse glisse colorée d’espoir.   Un parfum de soleil s’évapore Et l’effluve unique déjà lointaine Caressée de larmes et d’or Réveille les sursauts de la peine.   Dans son œil les vagues sauvages Brutales coupent comme des lames Emportent l’espoir et voyagent Désespérées sans éteindre la flamme.   Je ne sais où le vent te presse Fille qui passe, fille qui ne meurt...

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En vers et contre tout

Posté par on 23 / 06 / 2015 de Orteil d'Or 2015, Philippe George, Poesie | 0 commentaire

  En vers et contre tout A l’heure des matins de jeunesse, Les rêves d’avenir entremêlés Tissent parfois avec délicatesse Des chemins dans le ciel désirés. A l’heure des années qui entêtent Tout se mélange pour un bonheur, C’est une peinture dans la tête Insolente de nouvelles couleurs. Quand le visage va s’affaissant Et que le cœur compte les ans, Derrière se trace un sillage Où se mêlent les douleurs de l’âge. Les rides creusent des fissures Et se faufilent les vraies blessures, Faut-il encore se retourner...

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Ecrivez

Posté par on 27 / 06 / 2014 de Philippe George, Poesie, Textes courts | 0 commentaire

Écrivez Écrivez Denise les lettres parfaites Secrets lumineux d’une vie écorchée Les mots nouveaux jaillissent et s’entêtent A l’ombre d’un catalpa ressuscité   Écrivez Sylvie les méandres du ciel Volutes de fumée qui dessinent Au-dessus de nos têtes l’immatériel Dont vous cherchez encore les racines   Écrivez Laure les questions éternelles Les majuscules du mot mystère Celui qui flâne au bord des tonnelles Et parfume les yeux fragiles des mères   Écrivez Colette les balades lointaines Le...

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Le secret d’Elsa

Posté par on 26 / 06 / 2014 de Orteil d'Or 2014, Philippe George | 0 commentaire

Le secret d’Elsa Ce matin, la porte de la véranda est grande ouverte et entre les hortensias rouges je vois la mer. Elle pétille d’étincelles marines jusqu’au bout de l’horizon. J’entrevois le vert pénétrant des aiguilles de pin, le marron glacé du tronc des longs arbres, le jaune orangé parfumé de miel des sentiers et le bleu imparfait du ciel atlantique. J’écris entre les vagues et la terre, enveloppé dans les teintes d’une nouvelle journée. Je contemple Elsa qui sort de l’eau froide, ses longs cheveux mouillés...

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Je ne mange pas de ce pain-là

Posté par on 10 / 03 / 2013 de Philippe George, Poesie | 0 commentaire

  Je ne mange pas de ce pain-là Dit- il en quittant la pièce Je préfère alors devenir celui-là Qui se lève pour chercher la paix   Je ne crie pas avec les vautours Dit-il en claquant la porte J’attends tout simplement mon tour Pour que le vent du soir m’emporte   Je ne ferme pas ma bouche Dit-il en distillant les mots Je veux ces instants qui me touchent Et m’éloignent enfin de tous ces sots   Je ne change pas mes belles idées Dit-il en quittant vite les autres Je veux à tout jamais garder Ma liberté qui...

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Une marque sur le mur

Posté par on 10 / 03 / 2013 de Philippe George, Poesie | 0 commentaire

  Une marque sur le mur Comme un repère Comme une entaille Comme un souvenir Comme une blessure   Une marque sur le mur Comme un rendez vous Comme un signal Comme un journal Comme une écriture     Une marque sur le mur Comme une tache Comme une couleur Comme une gouache Comme une peinture   Une marque sur le mur Comme une histoire Comme un voyage Comme un passage Comme une aventure   Une marque sur le mur Comme un anneau Comme une attache Comme une plaie Comme une cassure   Une marque sur le mur Comme une...

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Regardez ses mains…

Posté par on 10 / 03 / 2013 de Philippe George, Poesie | 0 commentaire

Regardez ses mains Quand l’âge est arrivé Nervures de feuilles abimées Qui résistent jusqu’à demain   Regardez ses mains Que le travail a rongé Comme une pierre fatiguée Ecrasée sur le chemin   Regardez ses mains Comme un bébé qui découvre L’outil qui à jamais ouvre Les portes d’un destin   Regardez ses mains Comme l’enfant qui invente Le dessin aux lignes lentes Des premiers rêves incertains   Regardez ses mains Quand l’amour les unit Pour la caresse infinie Qui mélange les matins   Regardez...

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