Où es-tu ?


Où es-tu ?
Où es-tu ? Comme le vent parfois tu passes en sifflant, en te détournant
Où es-tu ? Je te cherche dans l’obscurité de la vie
Où es-tu ? Comme une ombre tu te dessines puis disparais
Où es-tu ? Comme ce jour que j’attends qui s’appelle liberté
Où es-tu ? Toi le silence qui vient heurter mes nuits
Où es-tu ? Toi ma hargne, tu me laisses, tu baisses les bras, pourquoi ?
Et puis où es-tu, toi, mon Annick, grâce à Internet tu m’as retrouvé après 40 années. Seras-tu là le jour de ma liberté pour qu’enfin on puisse s’aimer ?
Où es-tu ? Sirocco, toi qui venait te couper en deux sur mon étrave, pour, des deux côtés, venir lécher le pont des grains de sable et de poussière. J’étais un fier navire, et me voilà posé sur le flanc avec pour seule amie, quelque fois, l’écume écrue.
Encastré sur l’écueil, accroché à ce rivage a regarder et écouter mes anciens copains qui, d’un coup de corne me saluent encore une fois, car petit à petit la rouille est là qui me dévore au jour le jour.
avril 2015 Michel, dit Mi-Mi