Bouteille à la mer (suite)

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29 / 02 / 2012
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Bouteille à la mer. Telle était la consigne pour cet atelier à « Mémoires de Bourgogne ». Exactement elle demandait de s’imaginer dans un monde inconnu, abordé indépendamment de sa volonté, et de rédiger un message pour ceux de chez soi, de le placer dans une bouteille et de le jeter à la mer. Voici les textes qui répondent à cette consigne. 

Chère amie,

Oui, je le confesse, je me suis précipité. Je l’ai épousée sur un coup de tête, cette fille dont je ne connaissais, à vrai dire, pas grand chose. Pour mon excuse, elle était belle, appétissante, drapée dans ses vingt ans, aimable comme cent, gentille comme mille.

Mais j’avoue, qu’à l’expérience il faut vivre toute sa vie avec sa compagne pour la connaître… et encore ! J’aurais pu vivre, avant, quelques temps avec sa mère pour essayer de la connaître, elle !

Connaître son caractère, ses penchants, ses goûts, ses mystères… ses défauts ses qualités, ses emballements. Et dire que c’est tout cela que j’ai épousé ! Les vingt ans vont vite disparaître, mais le reste va s’amplifier, surtout les défauts !

J’en suis là, suite à une brouille d’amoureux. Demain il n’y paraîtra plus. L’amour efface tout le reste. Vive l’amour !

Bien amicalement 

27 février 2012 Émile L.

 

Je n’imagine rien du tout… Je suis bouchée à l’émeri et incapable de continuer…

et pourtant :

Étant tombée du bateau, dans un pays inconnu, où le parler étant pour moi totalement « autre », imaginez ma trombine !

Avec mon courage habituel, je tremble et pleure en même temps. Puis, me secouant enfin, je m’imagine en voyage de noces avec le mari que j’aime, et tout est illuminé ! Ceci étant, la situation est grave ! Comment en sortir ?

Yvonne G.

Il fait beau, nous décidons mon mari et moi de faire une promenade dans ce beau pays italien que nous visitons pour la première fois. La ville s’étend sur un versant pentu. Un chaud soleil rissole les feuilles des arbustes qui dominent la côte. On domine tout le paysage en ce début d’après-midi. La mer est d’azur et quelques barques promènent les estivants. Certains profitent de la température pour plonger dans les vagues d’azur qui moutonnent.

Nous préférons nous asseoir sous un arbuste qui étend une ombre chiche, mais agréable. Des insectes se font entendre. Des cris joyeux d’enfants nous parviennent. Au loin, nous apercevons une belle plage de sable blanc, où des enfants bâtissent un château de sable. À l’ombre nous nous étendons pour reprendre des forces que la chaleur a éteintes. Éblouis par la lumière nous attendons que la chaleur s’estompe pour reprendre le chemin du retour.

Adeline B.

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