Préludes

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22 / 01 / 2012
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J’aurais joué la symphonie pour violon désaccordé,

Si elle pouvait au moins me prêter l’oreille,

Si elle voyait toutes ces notes sur un bout de papier,

Mises en musique sur un souvenir.

Je parierais bien sur une indulgence de sa part,

Même si je n’ai jamais su m’accorder en ré bémol

Plutôt de nature optimiste, je pense à elle.

Même dans mes moments de désespoir, je reste zen.

C’est la belle de tout un printemps,

Celle-la même qui dit aimer pour être aimée.

J’entends encore le son de sa courte voix,

Tantôt j’aperçois même son visage impassible dans les nuages de naguère.

Tous les dieux sont bien là pour me tomber sur la tête

Quand je perds pied dans un océan de lave à bonne température.

Oh ciel!Comment tout cela tient en l’air, s’il n’y a personne pour s’en soucier ?

Belle de tout un printemps, m’a-t-elle fait les poches ?

Je rêve le jour, je rêve la nuit, près d’un champ de blé,

près d’une école supérieure pour personnes handicapées.

Très tôt le matin je cherche autour de moi la quintessence de son parfum.
Parfois je saisi toute sa douleur qui s’échappe de mon lit de paille,

Je vais devoir payer au prix fort toute cette liberté.

J’y ai même laissé des plumes en parcourant la moitié d’une vie dans une chimère,

Dans un grand pâturage pour rapaces affamés.

 Juin 2011– Poésie –Charles O.

 

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