Haïkus de Marité

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30 / 07 / 2012
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Lumières au jardin

Couleur du ciel au réveil

Encore un matin

 

—-

 

Centième atelier

On ne peut t’oublier

Tu ne vieillis pas

 

—-

 

Il est mon ami

Les bruits se sont tous enfuis

Silence présent

 

—-

 

Sur la page blanche

Le regard soudain se penche

Les mots font chemin

 

—-

 

La plume s’élance

Le haïku prend naissance

Sommes-nous en France

 

—-

 

Petite souris

Il ignore ta bravoure

Le chat qui te guette

 

—-

 

La cage est ouverte

L’oiseau encore prisonnier

Ne sait plus voler

 

—-

 

Toi le haïku

Bon prince des mots tordus

Garde nos pieds-nus

24 juillet 2012 – Poésie – Marie Thérèse G.

 

 

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