Concours de nouvelles 2016 l’Orteil d’Or
L’Orteil d’Or 2016 à été attribuée cette année à la nouvelle « Hub » de Anne Le Goff (atelier « Maison du Vélo ») et le Prix Spécial du Jury a récompensé « El Negro »de Jean Marie Tremblay (atelier Chouchou et les M…)
Sylvie et les extraterrestres -3-
Sylvie avait terminé son atelier d’écriture bi-mensuel. Comme d’habitude cela avait été un peu stressant devant les nouvelles consignes mais rapidement elle avait su tirer son épingle du jeu. Ses compagnons avaient encore ri aux éclats en écoutant ses nouvelles trouvailles . Bruno, le maître d’écriture l’avait regardée avec bienveillance. Du moins c’est ce qu’elle avait cru comprendre lorsqu’à la fin de la lecture de son texte, il avait plissé les yeux et roulé son épaisse moustache en...
Lire plusAcrostiche aux Pieds nus
Ployez le dos, mortels, aux culs des ostensoirs Il faut se prosterner car voici mardi soir Et l’Écriture divine arrive sur son char Dans le monde écrasé d’une terreur noire Stylos, crayons, claviers chantent l’avènement Naturel et terrible des mots et des tourments Une clameur sourd des pageux, c’est le moment Sublime et mortifère où l’on écrit… gaiement. 18 octobre 2011 – Ludotextes– Jean marie...
Lire plusMourir dans un monde en ruine
Je refuse de mourir dans un monde en ruine À genoux devant la tempête qui arrive Je veux vivre jusqu’au bout d’une nuit Pleine d’ivresse et de gaieté vive Je refuse de plier devant l’ennemi Baisser la tête pour perdre mon âme Je veux gagner les marches de la vie Brûler le mal des êtres infâmes Je refuse de pleurer les larmes lourdes Fermer les yeux pour oublier le noir Je veux crier plus fort qu’un loup Pour gueuler le bonheur d’un soir Je refuse de mourir dans un monde en ruine Toujours debout pour...
Lire plusL’île du petit mouillé
La carcasse toute rouillée flotte au milieu de l’étang, sur l’île du petit mouillé. Plus de vingt ans qu’il n’a plus navigué, ni roulé sous les embruns, ni qu’un matelot n’y a repeint les écoutilles. Le mécanicien ne descend plus dans la salle des machines et le capitaine n’emprunte plus que les escaliers en colimaçon en pierre blanche de son manoir. Est-ce une sirène nostalgique qui s’est échouée dans l’épave ? Dans sa partie droite, entre les tôles jadis rebattues par les tempêtes, il y a comme une voix de...
Lire plusParis
J’aime Paris sous la brume Et mon regard dans le matin Quand les péniches bleues enfument Les berges du canal Saint-Martin J’aime flâner au Boul’Mich De café en boulangeries Quand sont façonnées les miches En dégustant des viennoiseries. J’aime prendre le bus ou le taxi De Picpus à la place d’Italie Quand les mécaniques en hypoxie Vrombissent dans la rue de Rivoli. J’aime errer aux alentours De la rotonde Saint-Lazare Quant tout le monde accoure Visant son train au départ. J’aime Paris et ses...
Lire plusL’Être de la nuit
Je suis cet être nu Qui marche dans la nuit, Nuisant parfois A ceux qui marchent Entièrement vêtus. Je suis cet être nu Qui cherche la lumière, Croisant parfois Au fond des ténèbres, Mon être de misère Mû par les ors sans relief. Je suis cet être nu Qui rencontre la nuit Pour y écouter, palper Ressentir, jouïr… Je suis cet être nu Qui rencontre La vie et la mort. (13/09/2011) – Poésie – Jean-Michel...
Lire plusSylvie et les extraterrestres (suite)
ELECTRON ! ELECTRON ! Spock hurlait dans le micro le nom de son envoyé spécial , ayant renoncé depuis longtemps à lui adjoindre son numéro de série, de nombreux électrons l’ayant précédé avec plus ou moins de bonheur, mais tous éliminés depuis par un Spock qui ne supportait pas leur incompétence ou leur individualisme c’était selon. En d’autres termes il n’aimait pas beaucoup les électrons trop libres. Electron quant à lui avait réussi là où d’autres avaient échoué. Grâce à des qualités il...
Lire plusJe suis cet être nu qui marche dans la nuit…
Je suis cet être nu qui marche dans la nuit Silencieux et habillé de mystère Comme un prisonnier du bord de terre Qui pleure sous la lune épanouie Cherchez moi dans le soir pluvieux L’homme qui a caché son bateau Frêle esquif au milieu des eaux Partir enfin avant d’être vieux Je suis cet être qui vole sur la mer Le goéland qui rentre trop tard Surveillant les risées bizarres Avant de perdre les doux repères Cherchez moi au milieu des rochers Le poisson qui ne sait plus nager Attendre la vague de trop Pour couler au...
Lire plusPremier et dernier essai d’acrostiche
Ma mie venez aux fêtes folles et de votre âme ne cachez rien, Et surtout, mettez cette robe qui vous va si bien, Moi, je resterai dans mon coin à vous admirer, Ou je danserai avec vous, en vous écrasant les pieds, Rapidement, vous comprendrez que je pèse cent dix kilos, Il faudra, ma mie, faire attention au lumbago, A la fin de la soirée, dépité, je vous déclamerai cet alexandrin qui est de moi, Le pendu que le vent affole, dans le soir grince et tournoie.. 5 octobre 2010. Ludotextes. Sylvie...
Lire plusTouche à rien
Ma mie venez aux fêtes folles et de votre âme ne cachez rien, Epanouissez vos monstrueux seins et puis sans y toucher Montrez-nous la Sainte-Nitouche qui vraiment ne fout jamais rien Ou bien égorgez vos maris cocus qui vous faisait scier Ras les pieds, les bras de vos chers enfants et vous obligez Illico, à siéger tous les soirs devant la cheminée Avant d’acheminer les braises dehors au froid, pendant que Le pendu, que le vent affole, dans le soir, grince et tournoie. Jean-Michel « Accros’mouche » (05/10/2010) –...
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