Thuriféraire (acrostiche)
Thuriféraire
Ta bouche quand tu ris, cette herbe que tu mords,
Herbe folle frémissant dans le vent du soir
Unissant nature, désir et volupté.
Rien n’est aussi beau, rien n’est aussi éclatant,
Immensément profond même, que cette union.
Fougueux baisers, folle passion, à l’unisson
Émergent tels deux bastions contre la noirceur
Rancunière de ce monde morne et froid.
Aimer, aimer encore jusqu’à notre mort,
Innocemment mais avec force et ferveur,
Réveillant pour toujours les êtres endormis,
Et ensemble puissions-nous goûter au bonheur !
31 janvier 2012 – Ludotextes & Poésie – Betty Lefebvre
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