La mort de d’Johnny
La mort de d’Johnny
Mes yeux saignent
Ce matin de décembre
J’ai de la peine
Et Je cherche à comprendre!
Je me souviens
De retiens la nuit
Du déhanché
Des Yé-yé,
Je rigolais
Des vestes à franges
C’est étrange
Ce sentiment d’hésitation
Aux portes du pénitencier
De regarder derrière
Et tomber en prière
Se racler le coeur
Pour un rocker
Made in France
Attiré par les lumières
De Nashville
Tennessee
Auréolé des projos
De Gien, de Lille, de Bordeaux
phénomène
En errance
Sur des scènes
Mégalo, puériles.
Pas fier
Ce corsaire
Cet olibrius viril
Aux peurs de petit garçon
D’abandon
Tatoué
De suppliques d’adoption
Quel courage d’adaptation
Il a fallu pour survivre
Souvent ivre
Au point d’entraîner
60 ans d’années
Un public aîné
Cadet et varié.
Johnny,
Vous savez
Le pote de bar
Qu’on a connu minot
C’est Jacky, Néné ou Jojo
Celui qui fait honte
Qui cherche la bagarre
Qu’on néglige
En bonne compagnie
Qu’on salue d’un clin d’oeil
De peur d’être sali.
Et qui ça afflige
Notre orgueil ?
Oui je suis triste
Et je dis respect !
1er janvier 2018 – Poésie – Marie Batllo