Ab Intestat


Ab Intestat
Une idiotie, un paradoxe
Combattre le mal avec des torts
Verser des larmes et se dire d’être fort
Pour moi un cierge
L’amour se consume
J’me sers un verre
La mort se consomme
Je vole ! Je vole !
Je vole à ton secours
En manque de toi
De sang
De temps
Et peut-être d’amour…
Un exilé qui vit un drame,
C’est l’épitaphe
Pour préserver la foi
Sale épilogue
Vol de vautours face aux aiglons
Du haut des ailes d’un aigle, dernier voyage
Avec tellement de réponses sans les questions
J’te vois d’mes yeux dans ton regard
L’abrogation de ta volonté
Je feins ton espoir
Pour fédérer la paix de ton repos
En guise de glaive, les larmes d’une mère
L’amour d’mes frères.
Novembre 2017 -Poésie – Ahmedi