Amour et Fortune
Je venais de Strasbourg, je n’avais presque rien
À mourir pourtant, mes parents voulaient bien
Éros et Cupidon tourmentaient mes nuitées
J’espérais la rencontre très tendre d’une aimée
Je cherchai, on m’aida et je connus Armande
Hélas elle refusa plus ou moins de m’entendre
Enfin vint Aloïs, précieuse et cultivée.
Alors je crus encore à l’ardente hyménée
mais que faire, comment vivre bien longtemps sans argent
Il faut ou en voler ou en être l’agent
Au système de Law bientôt je fis fortune
La banqueroute hélas m’ôta la moindre thune
Aloïs m’avait dit son amour éternel
Depuis elle trie les choux dans le champs paternel
10 juin 2014 – Poésie – Jean Jacques L.
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