La légende du lévrier

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05 / 07 / 2012
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 Imaginer une légende, à partir des éléments suivants :

 L’Étang Noir, l’autobus n° 666, le livre des Accords Majestueux, le lévrier qui pleure.

 1) Pour aller à l’Etang Noir, comme indiqué dans le livre des Accords Majestueux, prendre l’autobus n° 666, ou suivre le lévrier qui pleure.

——————

2.)

Il était une fois, et même plusieurs,

car les moments agréables aiment à se répéter…

Il était une fois, un vieux Chasseur Français, à Saint- Eusèbe, ou Saint- Etienne, je n’me souviens plus très bien…

qui ne sortait jamais sans son chien, un superbe lévrier, peut-être pas vraiment Afghan,

mais originaire de quelque part par là…

Ils accordaient leur temps et leurs pas si bien l’un à l’autre qu’il n’y avait jamais l’espace d’une ombre entre eux deux et que l’on n’osait même pas imaginer qu’un jour, l’un puisse aller sans l’autre !

Mais, passe le temps, le Chasseur Français était vieux et ralentissait son pas avec les années, qui, elles, passaient de plus en plus vite…

Un jour, alors qu’ils venaient de monter dans l’autobus 666, qui les ramenait toujours à la maison après une belle balade à l’Etang Noir, le lévrier vit débusquer à l’orée d’un massif

une superbe levrette à vous faire oublier votre carte d’identité et ce pour quoi vous êtes né…

La porte se referme, le bus démarre dans un pétaradement prolongé, couvrant les appels empressés et anxieux du vieux chasseur désespéré, ne sachant pas chasser sans son chien.

Le lévrier, prenant ses pattes à son cou, court toujours, qu’il n’ait de cesse de retrouver la femelle de sa vie, ses ardeurs et ses chasses, pour couvrir la petite levrette, ne se souciant plus, pour l’heure, de son bon vieux maître…

Il se mit à mener une vraie vie de chien, libre et heureux, sans se poser d’humaines questions.

Le vieux chasseur, lui, ne se remettait pas de ce terrible coup du sort, et passait d’interminables journées…

Un jour de grisaille un peu moins gris, il entreprit de faire paraître une petite annonce dans un célèbre journal local, à tirage national, qui avait vocation à  faire se rencontrer ceux qui doivent absolument se rencontrer…

« Vieux chasseur, perdu sans mon chien, offre belle récompense à qui retrouvera ma raison de chasser. »

Et, à ce qu’il paraît, par cette petite annonce dans le livre des Accords Majestueux, le chasseur retrouva son chien qui, à la lecture de celle-ci, revint de lui-même à la maison, accompagné…

Le vieux chasseur , follement ému, adopta la petite levrette, en manière de récompense au lévrier qui pleurait de reconnaissance et de joie.

 A ce qu’on dit dans le quartier, ils vécurent longtemps et eurent beaucoup de petits chiots !

12juillet 2010 – Contes – Louis Mancy

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