Je comprends que tu sois sois si bouleversé(e)…

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04 / 06 / 2012
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   Je comprends que tu sois si bouleversée d’avoir appris l’homosexualité de ton fils et maintenant de sa soeur ! dans une famille de deux enfants, c’est beaucoup trop ! Je ne t’ai pas revue depuis quelques mois et quelle surprise lorsque l’on m’a annoncé la naissance d’un petit garçon adorable dont la maman a donné naissance par insémination ! Tu vas être comblée, toi qui n’attendais aucune descendance ! Comment est-il ce petit garçon ? Donne-moi des détails ! Son prénom ? Je sais seulement qu’il est blond aux yeux bleus, comme sa maman ! Mais certaines questions vont se poser pour lui, à l’école, dans la vie, quand il grandira ; mais d’ici là, on verra ce qui se passera ; tout va si vite !

29-05-2012 – Textes courts – Jeanne G. 

 

Je comprends que tu sois si bouleversée ; mettre en vente ta maison, cet endroit où toute ta vie s’est passée avec ton mari et tes enfants ! Chaque meuble, chaque chose, choisis et achetés par vous, c’est une part de ta vie qui est inscrite dans les murs. Tu y restes seule maintenant, pressée par tes enfants pour que cette maison soit vendue à n’importe quel prix !

Elle est vide puisque tu es partie mais tu restes seule car il n’y a pas de nouvelle vie ailleurs pour toi malgré toute ta bonne volonté. Ta maison, jalousement, a tout gardé pour elle : ta mère, ton mari, tes enfants, les fêtes de famille où vous étiez entourés de tous ; enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants !

C’est maintenant une boîte vide qui attend une autre vie avec des gens très différents !

Tu resteras maintenant seule avec tes souvenirs bien empaquetés dans ta mémoire ! Les terrains, les maisons ne diront rien aux autres ! ils sont muets ! Pour toujours !

 29-05-2012 – Textes courts – Christiane C.

 

Chère amie,

Je comprends que tu sois bouleversée en apprenant l’heureuse nouvelle !

Tu viens de gagner un magnifique voyage aux antipodes ! J’en suis très heureuse pour toi ; tu vas pouvoir te prélasser sur les belles plages de Polynésie ; là-bas, tu pourras danser le tamouré au son des youkoulélés !

Le ciel bleu, l’air parfumé de vanille, ton collier de fleurs à ton cou ! Dans tes cheveux, les fleurs de tiaré !

Ce coin de France est un vrai paradis ; profites-en au maximum et bientôt de nous raconter ton voyage !

29-05-2012 – Textes courts – Edith L. 

Je comprends que tu sois si bouleversée, on le serait à moins. Mais je t’invite à faire un grand effort : te mettre un instant à ma place !

Ce n’est pas facile, d’accord. L’importance que tu attribues à cet acte mérite que cette demande soit accomplie.

Dans un premier temps, reconnais que nul ne peut se considérer comme au-dessus de tout reproche, ne serait-ce qu’en pensée.

La vie en société, ne serait-ce qu’en couple, ne peut être basée sur le mensonge, c’est un fait certain ; encore est-il possible de graduer ce mensonge ; il en existe des gros et des petits . Ces petits mensonges que l’on utilise pour faciliter la vie de tous les jours, pour éviter une explication un peu trop longue, dans le genre « je ne suis pas disponible », « je suis pris », « j’ai un rendez-vous » etc… .qui n’ont rien à voir avec par exemple : « j’ai été directeur »quand je n’étais que gratte-papier, « ma fortune me permet de  » quand je suis en réalité couvert de dettes etc…

Si je t’ai menti, c’était dans le but de te conquérir ! C’est par amour pour toi ! Et je le regrette ; je t’en demande pardon et je m’engage à ne plus recommencer !

J’espère que ton amour pour moi te permettra de me pardonner.

29-05-2012 – Textes courts – Emile L.

 

Je comprends que tu sois si bouleversé à la suite de la décision de ton fils ; Jacques, ton quatrième enfant, le seul qui vivait encore auprès de vous (toi et ton épouse Annie) a donc décidé, après de si brillantes études de quitter un emploi où il avait d’importantes responsabilités et qui lui assurait un salaire plus que confortable !

Vous avez tout donné à vos quatre enfants par votre travail ; vous pouviez, comme vous le disiez souvent, espérer que « vos descendants vous en sauraient gré »!

Tu m’as dit que Jacques avait parfois honte de ses succès faciles quand il pensait à vous qui aviez appris à vivre avec de maigres ressources, de vos petites économies et d’une retraite peu enviable !

Tu ajoutes que Jacques ne supporte pas autour de lui la misère, la souffrance et l’injustice ; qu’il veut mettre en pratique son besoin de partage tant de ses compétences que de ses moyens financiers, comme on l’a toujours fait chez vous ! Il s’est donc engagé auprès de familles extrêmement démunies pour les sauver d’un naufrage certain.

Il ne sera pas loin de vous car il vous aime et saura vous aider ; sa décision de départ pour l’étranger dans quelques mois vous trouble et je le comprends mais vous aurez la satisfaction de ne pas avoir contrecarré ses projets en respectant sa décision personnelle si généreuse.

29-05-2012 – Textes courts – Marie-Thérèse G.

 

C’était en 1940, un jeudi, jour de marché; les bonnes faisaient le ménage ; il était environ 3 heures ; grand-mère se reposait ; les bonnes, le personnel étaient au 1er étage terminant le ménage ; pour ma part, je nettoyais le comptoir quand un bruit de moteur à l’entrée du restaurant se fit entendre, s’éteignit, puis ce fut un bruit de bottes et je vis entrer trois soldats allemands ; j’étais sidérée, glacée de stupeur ; le caporal commanda trois schnaps; je servis la commande ; le caporal paya, ils se levèrent ; mes jambes flageolaient ; ils sortirent…

J’allai me confier à grand-mère qui se reposait au premier ; je tremblai comme une feuille ; ce fut le premier jour d’occupation, puis du petit aérodrome de la ville ; par la suite, ils agrandirent le terrain.

Mais ce fut le premier jour de l’occupation de la ville.

29-05-2012 – Textes courts – Adeline B.

 

 

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