Ecrithérapie
Voici un texte « piqué » dans l’Echo de la Résidence, organe de liaison de Mémoires de Bourgogne et qui doit sa verve particulière à la plume de Marie Thérèse Gélin, pensionnaire de la maison et activiste déterminée de l’Atelier Littérature .
C’est au salon Colette (tout s’explique !) ou au salon Cadet Roussel, rendez-vous le mardi pour l’atelier d’écriture, l’atelier des futurs écrivains. D’accord, on sait encore à peu près tenir porte-plume, stylo, crayon… mais apprendre à rédiger, raconter, imaginer, devenir écrivain (quelle ambition !), c’est laborieux ! Après lecture d’un auteur, notre « maître » Bruno Poissonnier, n’hésite pas à nous remettre des feuilles blanches sur lesquelles nous déversons nos pensées, nos souvenirs, ce qui sort de notre imagination plus ou moins fertile, à la suite de quelques consignes que l’on suit ou pas selon notre humeur !
Quand nous sommes à sec, il nous arrive de construire des textes ensemble et cela redonne de l’élan à nos cerveaux réticents ! On se prend au jeu s’il s’agit d’écrire des fables modernisées par nous « les anciens ». Monsieur De La Fontaine doit tressaillir dans sa tombe à la lecture de « la cigogne et les gougères »ou « l’écrivain et le chanteur »! On invente aussi des recettes : « pour faire un atelier d’écriture », « pour réaliser une résidence de personnes âgées ». On sait même faire « le pot au feu » version littéraire 2011.
On évoque le passé ; le « je me souviens » à la manière de Georges Pérec a été un moment d’échange fructueux où la mémoire est revenue à tous ; il est vrai que le groupe en est à son quatre-vingtième atelier ! C’est toujours un temps de communication, d’écoute, de connaissance et de respect de l’autre. Et si notre « chef d’atelier » nous fait découvrir en plus les qualités d’un muscat « doré, sucré, parfumé, chaleureux, gouleyant, lumineux, clair, apéritif… » ça carbure dur en : ECRITHERAPIE
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