Je fuis l’arrière-cour de leurs fades désirs
Je fuis l’arrière-cour de leurs fades désirs,
Ça semble singulier, or vous faites pareil,
Sous couvert de votre élégance pétrie d’arrogance,
Vous cherchez comme moi l’infarctus, le chaos, la chute
Tout sauf le trait plat sur la machine à cœur,
Tout sauf l’habitude du bonheur.
Désir de pluie pour humer l’embellie
Soif d’ouragan pour aimer la pluie.
Aucun corse n’apprécie le soleil à sa juste valeur.
Je fuis l’arrière-cour de leurs fades désirs,
Pas besoin de me pousser pour fouler l’avant-scène
Pas besoin de m’enivrer pour m’étourdir.
Je suis une corde raide qui ne demande qu’à vibrer.
Mais, je ne suis pas que ça.
L’arrière-cour, j’y vais aussi, on y va tous,
Quand le mercure sort du tube,
Quand l’orgueil perd sa parure,
Quand le désir noircit,
Quand la couleur m’aveugle,
Je rampe vers l’arrière-cour, me vautre dans sa fange
Exhaler son purin à en vomir ma vie.
Octobre 2011- Poésie – Marie Claude Contrault
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