Je fuis l’arrière-cour de leurs fades désirs

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05 / 11 / 2011
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Je fuis l’arrière-cour de leurs fades désirs,

Ça semble singulier, or vous faites pareil,

Sous couvert de votre élégance pétrie d’arrogance,

Vous cherchez comme moi l’infarctus, le chaos, la chute

Tout sauf le trait plat sur la machine à cœur,

Tout sauf l’habitude du bonheur.

Désir de pluie pour humer l’embellie

Soif d’ouragan pour aimer la pluie.

Aucun corse n’apprécie le soleil à sa juste valeur.

 

Je fuis l’arrière-cour de leurs fades désirs,

Pas besoin de me pousser pour fouler l’avant-scène

Pas besoin de m’enivrer pour m’étourdir.

Je suis une corde raide qui ne demande qu’à vibrer.

Mais, je ne suis pas que ça.

L’arrière-cour, j’y vais aussi, on y va tous,

Quand le mercure sort du tube,

Quand l’orgueil perd sa parure,

Quand le désir noircit,

Quand la couleur m’aveugle,

Je rampe vers l’arrière-cour, me vautre dans sa fange

Exhaler son purin à en vomir ma vie.

Octobre 2011- Poésie –  Marie Claude Contrault  

 

 

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