Celle qui passe

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16 / 02 / 2016
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Celle qui passe

Tant de lourd fracas dans la rue folle

Légère et fine les yeux dessinés noirs

Une fille passe et mon cœur s’affole

La détresse glisse colorée d’espoir.

 

Un parfum de soleil s’évapore

Et l’effluve unique déjà lointaine

Caressée de larmes et d’or

Réveille les sursauts de la peine.

 

Dans son œil les vagues sauvages

Brutales coupent comme des lames

Emportent l’espoir et voyagent

Désespérées sans éteindre la flamme.

 

Je ne sais où le vent te presse

Fille qui passe, fille qui ne meurt jamais

Ton visage est l’unique promesse

L’écume légère caressant la plaie.

 

Ne te verrais-je qu’un seul instant

Brouhaha des beaux jours envolés

Sache que je pleure des larmes de sang

Quand je te reconnais fille adorée.

09 février 2016 – Poésie – Philippe George

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