Celle qui passe
Celle qui passe
Tant de lourd fracas dans la rue folle
Légère et fine les yeux dessinés noirs
Une fille passe et mon cœur s’affole
La détresse glisse colorée d’espoir.
Un parfum de soleil s’évapore
Et l’effluve unique déjà lointaine
Caressée de larmes et d’or
Réveille les sursauts de la peine.
Dans son œil les vagues sauvages
Brutales coupent comme des lames
Emportent l’espoir et voyagent
Désespérées sans éteindre la flamme.
Je ne sais où le vent te presse
Fille qui passe, fille qui ne meurt jamais
Ton visage est l’unique promesse
L’écume légère caressant la plaie.
Ne te verrais-je qu’un seul instant
Brouhaha des beaux jours envolés
Sache que je pleure des larmes de sang
Quand je te reconnais fille adorée.
09 février 2016 – Poésie – Philippe George