Le désespoir fait vivre
Le désespoir fait vivre.
J’avais atteint les cieux du bout de mes cheveux d’ange alors qu’un vilain messager s’introduisit dans les particules volatiles de l’atmosphère nébuleux. La nouvelle fit un tour de terre à la vitesse supersonique d’un oiseau de paradis. Ma tristesse fût infinie tant mon cœur s’accrochait aux branches fleuries de pétales translucides. Je ne croirais plus jamais le chant de miel poisseux de vilenie.
La pureté grisaille l’âme des fourbes sans vergogne et que la mort s’en suive.
18 mars 2020- Poésie – Marie Batllo