Ex Nihilo

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19 / 02 / 2018
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Ex Nihilo

Ce soir là, il y a la Nuit

Une Sombre Nuit, cette Nuit Là

Avec du Vent et en plus de la Peur.

De l’Orage et il y avait la pluie,

Culpabilité présente d’une Absence.

Des Ténèbres sur une route inconnue, cette Nuit là.

Noirceur des Mots le cœur Fuyant.

La Mort, un Tue l’Amour

Un goût Âpre, une Amertume

Mais ça ne meurt pas l’Amour.

Parfois Pourpre, l’Amour ça Hante, Torture, Éduque

ça Élève l’Amour et il reste au dessus de tout.

Il peut se perdre, il peut se donner

une conjugaison aléatoire 

Il se pose et se débat.

Il peut paraître contradictoire l’Amour

sauvagement volage 

Affable, affaibli ou rendu plus fort,

il peut se décliner l’insaisissable.

Un temps soit peu papillonner éphémèrement

ou bien

Être à l’éternel intemporel

Le fruit d’un cheminement du rythme des saisons.

Il disparaît, perd de soi,

germe et bourgeonne d’une inquiétude soigneuse,

soucieux et rassurant de se revoir s’épanouir

Bercé de la douce quiétude de ses saveurs d’un temps

Indéfinissable

Une Fleur Offerte de la Nature Divine.

Un Équateur Printomnal.

Il peut paraître chaud,Tempéré

Une Didactie du cœur.

Il fait Trembler la Haine

Il aveugle les larmes, spontanément Subtil

Il est une Sagacité pénétrante pour délivrer des maux

Inlassablement avec des mots.

Il peut se définir en conclave turbulent en quête d’une cour honorée

Comme il peut être une fin en soi

Un but à couronner…

Février 2018 – Poésie – Ahmedi

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