Adios
Adios
Oú sont mes parents disparus
Envolés comme des hirondelles
Comme des hirondelles effleurant la nue.
Mes filles, mères devenues
Envolées comme des hirondelles
Comme des hirondelles effleurant la nue.
Où sont mes amis par venus
Envolés comme des hirondelles
Comme des hirondelles effleurant la nue.
Ma jeunesse aux ans dissolus
Envolée comme une hirondelle
Comme une hirondelle effleurant la nue.
Mes amants prétendus éperdus
Certifiés inconditionnels
Inconditionnels d’absolus, exclus.
La mort de pertes prévenues
Dans l’attente d’une âme rebelle
Rebelle et non avenue.
Comme une hirondelle effleurant la nue
Je scrute le ciel
A l’ombre du soleil
Qui n’a pas son pareil
Pour tromper l’ingénue.
29 septembre 2016 – poésie -Marie Batllo