l’oiseau revigoré
Ce matin j’ai croisé Marcel l’oiseau revigoré , perché sur une herbe folle, au rond point avenue Foch. Vociférant son coming out, gai comme un pinson en direction des oiselles de passage aérien dans les courants d’air ascensionnel, cap droit au plus haut des cieux.
Alors, les penchants sexuels de Marcel, elles s’en tamponnaient le coquillard.
C’est que ça faisait une tirée d’aile. Elles pouvaient y laisser des plumes les Dames Oiselles!
Eco, le Cerbère des enfers les gourmandaient d’un oeil fripon, mais Simon, St homme protecteur, n’écoutant que son courage, cria si fort que l’Eco se tut, drôle d’oiseau ce Simon.
La première arrivée, gagnait le droit à la postérité. Elle sifflera l’éveil de Dieu lui même, l’oiseau de paradis, l’élue ailée.
Les autres, furieuses, se vengeront lamentablement,
en prédisant, le malheur, les catastrophes…. Saleté d’oiseaux de mauvais augure!
Pauvre Marcel au rond point avenue Foch se laissa glisser vers le néant dans les herbes diéselles , gazé par l’incessant balais des vieux coucous.
Conclusion:
» les oiseaux se cachent pour mourir » c’est bien connu!
A vous bande de piafs, oiseaux sans tête, cervelles de moineau, prenez en de la graine!
Marie Batllo avec deux ailes aussi légère qu’ une buse.
16 octobre 2015 – Poésie – Marie Batllo