Orage
Un violent orage s’abat sur la campagne, détruisant de sa puissante foudre les arbres desséchés qui ne sont plus que flammes. Le ciel devient lugubre. Plus un seul chant d’oiseau. Le vieux saule n’entend plus le clapotis de l’eau au bord du ruisseau. Les roseaux se couchent désespérément sur les orties qui s’envolent en lanières brûlantes. et soudain le calme : comme une princesse apparaissant à sa fenêtre, la nature s’apaise et au loin s’aperçoit la plaine ondoyante des blés épargnés.
Marité G. textes courts / poésie 15 juillet 2013