Peau de Bête
L’âne qui a donné sa peau à cette pauvre âme,
A cette jeune femme qui voulait à l’inceste échapper.
Lorsque la bête n’est pas celle que l’on croit,
Qu’il y a plus d’humanité dans l’animal sacrifié,
Que chez le père de la suppliciée.
Lorsque l’amour dénaturé,
L’oblige à se cacher.
Alors que la honte revient au père mal aimant,
Plus qu’à l’enfant salie par le vice du parent.
Toutes les robes de lune n’y pourront rien changer.
La robe de l’aube est vaine à la consoler.
Le soleil sera toujours voilé,
La pureté à ses yeux, flouée.
17 octobre 2012 – textes courts– Clarime de Brou