Je suis cet être nu qui marche dans la nuit
Je suis cet être nu qui marche dans la nuit
je suis une âme nue qui tremble dans la nuit
Dans la clarté du jour m’ont échappé mes fringues
tout imbibées de pluie de sueur et de larmes
Dans la clarté du jour mes pensées les plus dingues
mes rêves les plus fous m’ont fui sans une alarme
Seule et désemparée j’erre au creux de la ville
comme un oiseau blessé laissant cailler son sang
les ailes fracassées le corps sans autre armure
que le duvet léger de l’oisillon naissant
Je vis la solitude et n’ai plus pour parure
que l’espoir d’un après qui ne soit pas servile
Un amour disparaît et d’un coup l’existence
me laisse chancelant sur le bord du chemin
Revenez mes pensées mes rêves mes désirs
à la vie qui ne cesse redonnez son essence
redonnez à mon ciel les couleurs du plaisir
ne m’abandonnez plus à ces tristes errances
J’attends que de l’Amour revienne la fragrance
que chantent à nouveau de joyeux lendemains.
13 septembre 2009 –Poésie- Denise Pézennec