Haïkus de Marité
Lumières au jardin
Couleur du ciel au réveil
Encore un matin
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Centième atelier
On ne peut t’oublier
Tu ne vieillis pas
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Il est mon ami
Les bruits se sont tous enfuis
Silence présent
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Sur la page blanche
Le regard soudain se penche
Les mots font chemin
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La plume s’élance
Le haïku prend naissance
Sommes-nous en France
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Petite souris
Il ignore ta bravoure
Le chat qui te guette
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La cage est ouverte
L’oiseau encore prisonnier
Ne sait plus voler
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Toi le haïku
Bon prince des mots tordus
Garde nos pieds-nus
24 juillet 2012 – Poésie – Marie Thérèse G.