Coquelistriche
Coquelicot de mai, fragile dans le vent
Ouvre ta corolle au soleil levant
Que ta couleur rouge colore les champs de blé
Une brassée de tes fleurs éclaire ma chaumière
Et porte par ta beauté un semblant de mystère
Loin de la campagne où l’on te trouve parfois
Il est doux de penser à toi, au soir d’été
Car tu es une jeunesse en campagne normande
Ouvre ton cœur pour que les abeilles viennent butiner
Ton pollen qui se dégustera dans le miel
10 avril 2012 – Ludotextes & Poésie – Edith L.