Thuriferaire
Ta bouche quand tu ris, cette herbe que tu mords,
Herbe fine aux senteurs de vanille et raifort
Une herbe molle et douce que tes lèvres enserrent,
Réjouissent mon regard, en mon désir m’enferrent.
Il me plaît de te voir dans mes bras te blottir
Fragile, aimante, offerte aux caresses saphir
Espérées de mes mains, de mes paumes tiédies,
Rosie par l’impudeur de ta pose alanguie.
Avec toi je veux vivre et toujours m’enivrer
Irrésistiblement, avec toi chavirer
Rendre à chacun des jours sa part d’un amour fou
Enfin ne plus penser, ne vivre que pour nous.
31 janvier 2012 – Ludotextes & Poésie – Denise PEZENNEC