Sur toi, Vieillesse, il y a…
Sur toi, Vieillesse, il y a les rides du visage, fatigué par le rude labeur.
Il ya aussi les rides de la vie souriante du passé
Il y a les cheveux devenus blanc argenté
Il y a la mémoire des jours douloureux
Il y a le souvenir des rondes enfantines qu’on fredonne encore
Il y a les marques des deuils et des luttes
Il y a les joies des naissances d’enfants prometteuses de bonheur
Il y a le corps fatigué, les jambes qui fléchissent
Il y a les esprits courageux qui vous aident et vous relèvent
Il y a les yeux qui ne voient plus le ciel de la lumière
Il y a les bras tendus qui nous aident à avancer
Il y a tant de vieillards dits inutiles
Il y a tant d’inutiles riches de leurs expériences
Il y a la vieillesse de la résidence qui voit disparaître les siens
Il y a la vieillesse qui sait soutenir la vieillesse
Il y a le cœur qui ne vieillit pas
Il y a encore des refrains d’antan fredonnés par les amoureux de la chanson
Il y a toujours le temps des cerises
Il y a des riches moments de rencontre et d’échange
Il y a le temps des fleurs qui reviennent à chaque printemps
Il y a l’expérience d’un bonheur d’éternité, que nous a enseigné la nature
Qui sait mourir et revivre…
Automne 2010 – Ludotextes – Marie Thérèse G.