Avec des mots de Philippe Jacottet :

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25 / 01 / 2012
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Mon pote,

Je t’écris n’ayant pas beaucoup de nouvelles de toi.

Je sais que tu te laisses aller.

Tout ce que nous avons fait ensemble, ce bel or que nous avons construit malgré les feuilles pourries qui nous entouraient.

Notre histoire, c’est deux ; c’est toi et moi, ne me laisse pas tomber. Comme une émigrante fanée, je deviendrais.

Si tu ne veux plus être mon pote, toi, malgré ces forêts pluvieuses qui nous faisaient dévier. Toi qui dans un hiver irréel me remontait le moral. Mon pote, ne te laisse pas aller ! Ne les laisse pas gagner ! Allez mon pote ! Au feu !

Allons-y , il se fait tard dans notre vie, je ne veux plus que chaque minute devienne une ride.

 juillet 2011 – Ludotextes- Denis B. 

 

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