Haïkus en balade
La rivière,
Le vent dessine
Sur l’onde endormie
Des rides glacées.
Le feu de cheminée,
Le bois qui pleure
Eclaire dans la belle nuit
Les rêves inachevés.
L’aube,
L’oiseau se lève
L’arbre se redresse si fort
La rosée caresse.
Le dimanche,
Les belles heures longues
Du seul jour endormi
M’embrassent lentement.
L’automne,
Le froid prévient
Avec les feuilles devenues folles
Etincelles d’automne.
Le mariage,
Les corps émus
Demandent encore
Le frisson éternel.
Février 2011. Poésie. Philippe George