La boucherie commence là où finissent les bêtes…

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La boucherie commence là où finissent les bêtes…

Pas bête du tout, quand on y pense ! Et, qui plus est, quand on cesse de les panser…

Sous sa forme de La Palissade un peu crue, cette assertion n’en relève pas moins d’une parole de bon sens, et l’on peut facilement imaginer le tableau au petit matin sans quitter sa chambre…

Nul besoin pour cela de mettre des lunettes, tant l’évidence est flagrante. La bête est un être vivant, et, en temps que telle, mérite respect.

Le plus petit paysan qui ne roule pas sur l’or vous le dira, et c’est un système économique bien branlant que celui qui se donne pour finalité de produire toujours plus de bêtes, et dans quelles conditions, à seule fin de les mettre à l’étal pour en tirer le maximum de profit.

Il est des pratiques et dérives peu avouables qu’il vaut mieux passer sous silence, tant il est, sur cette terre, de chemins tordus, qui, si l’on n’y prend garde aujourd’hui, nous conduiront demain à l’abattoir !

Ainsi en a t-il été de tous temps de ces «  bonnes vieilles guerres », véritables boucheries, s’il en est, qui font tant ressortir le coté bestial de l’homme, pour la perte du plus grand nombre et le bénéfice de quelques magnas tout puissants et mal pansant !

10 octobre 2017 – ludotextes – Louis Mancy